JEKYLL ISLAND

19 janvier

Nous ne sommes pas trop pressés. Ce matin,  petit café et Presse+ pour constater que le Québec se prépare pour une tempête de neige accompagnée de grands froids. Bref, une vraie tempête.

 Je parle de cela car après quelques jours, on en oublie presque la réalité de l’hiver. Je crois sincèrement que les habitants du sud ne savent vraiment pas ce que c’est qu’un vrai hiver. Vivre en sandales à l’année longue, c’est une toute autre histoire.

Ce matin, nous partons en vélo sur le sentier qui parcourt une des parties les plus sauvages de l’île. Il mène à la plage qu’on appelle « driftwood » du fait qu’elle est encombrée de nombreux troncs d’arbres à cet endroit.

Nous sommes à marée basse et à notre grand bonheur nous pouvons faire quelques km en vélo sur la plage. Une plage pratiquement déserte !

Un sentier des plus agréables offrant, ici et là de belles surprises...

En parlant de surprise, en voilà une. Le sentier est fermé. Qu’à cela ne tienne, nous irons sur la plage !!!

Parlons maintenant un peu de l’île de Jeckyll qui est sur la façade maritime de la Géorgie.  Pour la petite histoire, un français Christophe Poulain Dubignon, (un gilet jaune du 18ème siècle) fuyant la révolution française, a fondé dans la région une dynastie de planteurs de coton. Au départ, installé dans une île voisine, Sapelo, il a poursuivi ses activités ici. Demain, nous prendrons en photos les vestiges de sa maison. Les descendants ont revendus l’île en 1886 pour 125 000 $ à un groupe de millionnaires souhaitant en faire une réserve de chasse et de pêche. Cela ressemble un peu à notre île Anticosti ...

Bref les Rockefeller de ce monde ont aménagé l’endroit en un petit paradis de villégiature dont tout le monde aujourd’hui peut profiter . À noter, l’île est un State Park, il en coûte 10$ pour y entrer et il n’y a qu’un seul camping.