GULF ISLANDS NATIONAL SEASHORE

Tout en douceur, presque au ralenti, nous avons quitté Topsail SP. Bien sûr, nous sommes « adics » à l’internet...il fallait bien d’abord faire le « grand tour » des emails, des blogues, des facebook (souhaiter les joyeux anniversaires) , et faire un Face Time pour voir notre petite Victoria... 

Avant de quitter, une belle rencontre... un compatriote... parti tout récemment du Québec et en route pour le « grand-Ouest » . En passant salutations à vous deux... si vous lisez le blogue.

Comme nous resterons au même endroit pour les cinq jours, quelques courses se sont imposées avant de prendre vraiment la route. 

Là, dès l’approche de Destin et par après, nous nous sommes bien rappelés de un qu’il y a beaucoup de circulation et de deux que ce n’est pas très beau... un boulevard des Laurentides... et encore...

 Le paysage s’améliore, on passe enfin le pont qui semble nous ouvrir la porte de la mer des Caraïbes.

Une journée sous le vent et des peut-être... peut-être il va pleuvoir, peut-être que non...

Nous voici à Pensecola Beach. Dès le pont traversé et notre petite taxe de bienvenue payée, nous avons momentanément une impression de Fort Lauderdale. Ce sera de courte durée car nous nous nous dirigeons à la pointe de la presqu’île. Là, c’est plutôt une bande de sable, entre deux mers,  hors de la civilisation.

Malgré qu’il y a déjà un bon moment que nous nous promenons aux USA, nous sommes toujours estomaqués de voir parfois autant de richesses. Autant de grandes maisons avec quai et bateau... Cela quand nous savons que les USA se classe loin dans le palmarès des pays industrialisés où les inégalités sociales sont moindres. 

Nous voici sur la péninsule.

Une route pavée, bordée de petites dunes de sable, nous mène d’abord au poste de contrôle d’accès au parc. Au passage de l’ouragan Michael, la route fut endommagée par contre nous n’avons vu que très peu de réparations effectuées.  L’important pour nous fut que le camping reste ouvert et fonctionnel.

Par la suite, cette maison, de type de celles que nous pourrions retrouver en bord de mer dans le Maine, nous accueille pour notre enregistrement au camping.  Je me suis informé sur les raisons qui ont motivé l’importante augmentation du tarif passant de 26 $ à 40$. Raison... avant nous étions dans le rouge... il nous fallait redresser la situation...

Une fois installés pourquoi ne pas aller immédiatement admirer cette mer  qui se donne en spectacle.

Elle est  toujours aussi belle, même plus belle lorsqu’elle est agitée.

C’est tout de même impressionnant de sentir la force, l’intensité sonore de ces vagues... 

Un grand plaisir que d’être comme hors-saison, de se retrouver comme des retardataires qui désirent en profiter au maximum. Ce n’est certes pas pour la « bronzette » mais peut-être pour un brin de nostalgie... Les  années soixante un Lelouch  « Un homme et une femme ».