Une carte pour mieux vous situer et vous montrer l’importance qu’a eu Fort Pickens dans la protection de l’entrée de la Grande Baie de Pensacola.
Pour nous rendre au Fort, il est possible d’emprunter ce beau sentier cyclable .
Beaucoup de choses seraient à dire sur cette forteresse. Pour moi, celle qui m’apparaît la plus importante est bien la contribution de centaines d’esclaves venus de la Nouvelle Orléans.
Le Fort a évolué selon les époques. De la guerre civile à la deuxième guerre mondiale où il fut renforcé. Les U-Boats nazis commençaient à longer les côtes américaines
« Préparer la guerre pour éviter de la faire » . Être toujours en mesure de dissuader de potentiels adversaires.
Une remarque … Les ukariniens, avoir su, n’auraient jamais laisser partir vers la Russie tout le potentiel d’armes nucléaires qu’ils avaient sur leur territoire.
Bon revenons à Fort Pickens. À l’époque, les américains avaient vite compris l’importance de bien protéger leur port après avoir gardé, au large du port de Baltimore, les flottes britanniques.
Tel que promis, voici un brin d’histoire sur la vie de Geronimo et Fort Pickens.
Qui était Geronimo?
Au départ, il faut savoir que Geronimo était un guérisseur. Né en 1829, il a vécu dans l’ouest du Nouveau-Mexique quand cette région faisait encore partie du Mexique.
L’assassinat de sa mère, de sa femme et de ses enfants par des soldats mexicains en 1858 à changé à jamais sa vie et celle des colons du Sud-Ouest.
Il s’est alors engagé à tuer le plus grand nombre d’hommes blancs possible. Il a passé les trente prochaines années de sa vie à concrétiser cette promesse.
Au milieu des années 1870, le gouvernement obligea les amérindiens à s’installer dans des réserves. Geronimo s’offusque de ce déplacement forcé et fuit avec sa bande. Il passe les dix années suivantes à faire des raids avec son groupe. Ils ont envahit le Nouveau Mexique, l’Arizona et le nord du Mexique.
Ses exploits ont fait l’objet de nombreuses chroniques dans La Presse. Il est, du coup, devenu l’Apache le plus redouté et le plus recherché. Geronimo et son groupe ont finalement été capturés à Skeleton Canyon en 1886.
Les Apaches ont ensuite été expédiés, par chemin de fer, en Floride.
Toute la bande de Geronimo devait être envoyé au Fort Marion à St-Augustine. Cependant, quelques chefs d’entreprises de Pensacola ont demandé au gouvernement de les envoyer plutôt à Fort Pickens qui fait partie du Gulf Islands Seashore National Park où nous sommes présentement. Ils ont alors affirmé qu’ils seraient mieux gardés à Fort Pickens. Incroyable!!! Un éditorial d’un journal local a félicité un membre du Congrès pour avoir apporté une si grande attraction à la ville.
Le 25 octobre 1886, 15 guerriers apaches sont arrivés ici. Geronimo et ses guerriers ont passé de nombreux jours à travailler au FORT. Finalement, les familles du groupe les ont rejoint avant d’être une fois de plus transférées dans d’autres lieux d’incarcération.
Imaginez, la ville de Pensacola fut TRISTE de perdre leur grande attraction touristique ( $$$$$). En une seule journée il y a eu plus de 459 visiteurs avec une moyenne de 20 par jour pendant leur captivité à Fort Pickens.
Il mourut finalement à Fort Sill dans l’Oklahoma. La captivité des Chiricahua a pris fin en 1913.
Je me suis fait la remarque suivante : Geronimo devint une attraction touristique tout comme Buffalo Bill mais d’une tout autre façon.
( voir notre Blogue / Cody juillet 2019)
On se dirige vers le petit musée dont je vous parlerai …un jour.
Bien sûr, on ne pensait pas revoir ici aujourd’hui Pierrôt et Sylvie. ( ils sont présentement en Caroline du Sud ) . Mais on se rappelle cette belle rencontre…
Retour au camping par la route principale du parc.
Fin de journée à la BEACH… Un regard posé sur les pêcheurs et sur les gros nuages noirs…
La sagesse c’est parfois garder ses conseils pour soi …
RépondreSupprimerMerci…je me sens maintenant encore plus sage Gilles
RépondreSupprimerUn énorme merci pour cette pensée qui est partagée également par nous. T’inquiètes, il y aura d'autres occasions de rencontre SUR LA ROUTE et ailleurs.
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