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mardi 9 mars 2021

WATERTOWN LAKES NATIONAL PARK

7 août ...



Nous sommes impatients de se mettre en route, hâte d’atteindre le parc national de Watertown mais avant de quitter, nous devons impérativement faire effectuer la réparation de notre pneu. Nous nous renseignons et trouvons un petit garage, pas de mine, mais qui s’offre à faire immédiatement la réparation. Surprise, il restait un clou à l’intérieur de la coque du pneu d’où la baisse progressive de la pression.                                                                                                                                             Bien, sans plus attendre, nous partons sur la route 3 qui longe pour un bon moment la frontière.


Nous nous engageons sur le“Crowsnest Pass” . Ce col porte bien son nom. Nous roulerons en altitude. D’ailleurs, comme vous le constatez sur la photo de gauche,  des barrières en interdisent l’accès par mauvais temps.



Cette route est le lien le plus au sud entre la Colombie Britannique et l’Alberta. Elle passe au travers de la partie la plus au sud des Rocheuses canadiennes.
On dit de cette route qu’elle est aussi belle qu’elle est essentielle.



Elle est aussi considérée comme étant la voie historique utilisée, au milieu du 19e siècle, par les chercheurs d’or. 




C’est aussi l’endroit ou se divise le bassin hydrographique continental entre ces deux provinces.



Pourquoi nous arrêter ici ? Une raison bien simple ! Nous sommes en face de la “ Crowsnest Mountain” celle-là même qui a donné son nom à cette route.
Pour la petite histoire... cette voie de passage, la plus basse de la “Continental Divide”  frôle les 1400 mètres. Elle fut découverte par le Capitaine John Palliser lors de son expédition en 1858. Par la suite notre « Police Montée » l’a utilisée pendant de nombreuses années.... ensuite il y a eu la voie ferrée et d’autres passages pour traverser le mur des Rocheuses.



Pourquoi diable ces deux photos plutôt laides ??? Connaissez-vous l’histoire de Frank ?
Voici un bref résumé. Nous sommes le 29 avril 1903. Il est 4h10. 90 secondes ont suffit pour changer la vie des habitants de cette localité. 82 millions de tonnes de roches calcaires se sont détachées du versant est du Mont Turtle pour s’engouffrer dans le col du Crowsnest où nous passons aujourd’hui.
L’éboulement emporte une partie de la petite ville de Frank. Sur 600 habitants, 70 y perdent la vie.



Une fois dépassé Frank, le paysage se métamorphose. Il devient plus vallonné avec une alternance de couleurs. Du jaune au vert, du vert au jaune avec en arrière scène une sentinelle, la montagne. Sur notre parcours, des fermes dignes de la série Netflix « Yellowstone ».




Nous sommes bien à la croisée entre les Rocheuses et les Prairies.


L’espace, sans obstacle, se manifeste de plus en plus. Les éoliennes font parfois de l’ombre aux montagnes.


Difficile de demander mieux que cet endroit pour faire de l’agriculture. Faire les récoltes dans un tel décor !!!                                                                                     Nous nous sommes arrêter un moment pour regarder, pour apprécier, pour contempler.


Nous nous rapprochons du parc. Au passage, ces charriots, vestiges de la conquête de l’ouest ou victimes de l’industrialisation...


Oups... oups...oups... Un petit vide dans l’estomac en descendant...


YES !!! Nous y voici !!!  la route va bientôt nous mener au coeur du parc, au plus près de ses grands lacs sertis de montagnes.


Nous passons d’abord par cette immense prairie... comme celles que l’on voit dans les Western, celles qui ont fait la gloire de Buffalo Bill.


Pour compléter l’image, les bisons, bien sûr !!!  Ce sont les descendants directs des troupeaux qui existaient autrefois. Nous avons pu, par chance, les observer de notre camping-car en parcourant la « Paddock Loop » . Nous y étions avant les grands feux qui ont ravagé la région il y a quelques années. D’abord déplacés d’urgence, un petit groupe est maintenant de retour en 2020.


Fin d’après midi sur la boucle de l’enclos des bisons...


Nous avons pu récupérer une place de camping pour cette nuit. Une fois de plus nous sommes bénis des dieux... Nous avons fait ce qu’il ne faut pas faire, venir ici, en saison touristique, sans réservation... Demain, nous essaierons de trouver une nouvelle place au Watertown Village pour les deux prochaines nuits.
Pour l’instant, nous sommes au Grandell campground.



NB Comme nous savons qu’il peut-être difficile de faire des commentaires sur le blogue, voici une adresse e-mail à laquelle vous pouvez faire suivre vos commentaires ou vos questions :

digisurlaroute@gmail.com

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