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mardi 2 février 2021

TOP OF THE WORLD

4 juillet...



                Sur la Yukon River....
                 Ce matin, nous sommes prêts à prendre la fameuse route qu’on surnomme “Top of the World”. Quelles surprises nous réserve-t-elle ? 



Nous attendons notre tour pour traverser le fleuve . Notre GPS, a repéré , à notre grand étonnement, le traversier... !!!

Il faut dire que nous avions deux choix pour se rendre en Alaska depuis Dawson. Revenir sur nos pas et faire plus de 1000 km ou traverser, ici, la Yukon River à bord de ce ferry afin d’emprunter  l’exceptionnelle “Top of the World”.  Le choix fut facile à faire !



Une fois de l’autre côté,  nous prenons un peu de hauteur au point de se sentir au-dessus des nuages...  


Déjà la route est en transition... une chaussée toujours asphaltée mais bien rapiécée.



 Ce “Hwy” de 105 km qui serpente à travers de fabuleux paysages s’amorce par une route disons en détérioration pour devenir une route de pierres et de  gravillons ...
Vous devinez, il n’y a ni station service, ni garage... Nous avons fait le plein d’essence avant de quitter Dawson. Nous nous sommes aussi assurés que notre  pneu de secours est en état de servir... 


Un peu d’histoire...
Cette route est classée, par le magazine National Geographic, comme  l’une des plus belles routes du monde. Son nom, « Top of the World », peut paraître incongru car on ne roule en moyenne qu’à 1200 mètres d’altitude. Nous sommes loin de l’Himalaya...  Alors, pourquoi ?  Comme vous pouvez le voir sur cette dernière photo, c’est une route de crêtes. À cause des conditions météo dues à l’altitude, la végétation n’est pas luxuriante. Les arbres, plutôt de petite taille,  nous laissent de part et d’autre  de la route, contempler le paysage. Nous pouvons alors nous imaginer comme si nous étions effectivement au “Sommet du Monde”.

La route semble se faufiler à l’infini à travers les vallées aux formes arrondies. Les petites épinettes, tels de petites soldates, peu nombreuses,  au garde à vous s’alignent sur le flanc des vallons. Au loin, on devine la montagne...


La route zigzague, monte pour redescendre de plus belle.  Elle se prolonge au loin tel un ruban de cailloux et de pierres. Il est peut être superflu de vous dire que nous faisions  attention où nous roulions. Nous ne souhaitions pas vérifier  si le “CAA” ( Club canadien Automobile) était disponible ...


Nous ne sommes pas les seuls à entreprendre ce trajet ... Nous avons l’impression d’être plongés en plein coeur de l’époque des convois de la “conquête de l’ouest”. D’ailleurs, nous retrouvons souvent les mêmes équipages lors de nos arrêts sur les sites d’intérêt ou les campings.



Sur le dos d’une grande colline, au milieu de nulle part, soudainement apparaît, plantée au beau milieu de la route, presque de couleur camouflage, le poste frontière. Nous voici sur le point de traverser la frontière. De l’autre côté, nous serons aux USA, nous mettrons finalement les pieds en Alaska.



Welcome to Alaska... Nous prenons, bien évidemment, le temps d’immortaliser le moment. En arrière scène, le temps reste incertain. Nuages et éclaircies jouent à cache-cache. L’endroit est plutôt bien choisi pour nous accueillir. Le panorama est exceptionnel conditionné par ce grand silence, cette immensité enveloppante. Que du bonheur !!!


Bien, après la photo d’usage, il faut reprendre la route.. Une chose nous frappe, la route semble beaucoup plus mauvaise, cahoteuse. Il faut souvent ralentir au point de presque avoir l’impression d’être à l’arrêt.  Nous savons qu’il nous reste environ une cinquantaine de kilomètres avant de rejoindre Chiken. Il faudra mettre le temps ...
De plus, la route, toujours en zigzague, monte et redescend abruptement... attention au dérapage...

L’ÉPILOBE .... à perte de vue ... jumelles en main...

La “Fireweed” , elle est littéralement partout !!!  C’est certainement  l’une  des icônes de la région, difficile de rester indifférent, de ne pas s’arrêter pour faire de la photo.  C’est la FLEUR de l’été par excellence dans cet environnement de toundra.  Les bords de route, le flanc des coteaux en sont remplis. Une vraie fête magenta !!!


Les nuages ...les nuages matérialisent des formes, des souvenirs... Ici, un chien...pas n’importe lequel, celui de nos bons amis Marc et Jacques que nous saluons au passage ...



Ici et là, quelques vestiges rappellent le passage des orpailleurs solitaires ou industriels. Oups... une pompe à essence ... fonctionne-t-elle ? Qu’en pensez-vous en jugeant la cabane  qui tient lieu de station service...

Nous retrouvons, finalement et avec un grand soupir de soulagement, la chaussée asphaltée aux abords de Chicken. Oui, chicken comme poulet ! C’est un petit bled d’une population qui avoisine 20 personnes ... Wow !!! Nous sommes arrivés en VILLE...
Pour la petite histoire...
Dans cette région sauvage, il existe un oiseau très populaire, le lagopède ou en anglais le Ptamigan. Cet oiseau rappelle la perdrix, une grosse perdrix...
Comme les gens avaient de la difficulté à orthographier et surtout à prononcer Ptamigan, ils ont opté pour plus facile... Chicken...

L’endroit reste un pied à terre pour des prospecteurs d’or.


Nous nous installons au Tok Rv Village pour la nuit. C’est la première localité d’importance depuis la frontière canadienne ...environ 1300 habitants.





Demain, nous serons à Fairbanks pour deux nuits.

NB Comme nous savons qu’il peut-être difficile de faire des commentaires sur le blogue, voici une adresse e-mail à laquelle vous pouvez faire suivre vos commentaires ou vos questions :

digisurlaroute@gmail.com






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