L’homme, sa protection,
ses conquêtes, ses guerres. Il en fut ainsi depuis toujours. Fort Pickens
s’inscrit dans la logique de la protection de la stratégique Baie de Pensacola.
Les Américains apprirent dès 1812 l’importance de bien protéger
leurs ports lorsqu’ils purent garder au large du port de Baltimore les flottes
britanniques.
Il en fut de même lorsque les forces de l’Union s’emparèrent des
principaux ports sudistes lors de la guerre civile de 1861.
Au départ, Fort Pickens fut construit en maçonnerie .
C’était l’époque du boulet unique tiré par un canon ennemi. Progressivement, les armes d’attaques
ont évolué ainsi que, bien sûr, celles pour se défendre.
Au Fort Pickens on
peut voir cette évolution. Plus tard, on y installa des « huge guns »
protégés par des installations de béton. On ajouta des mines dans le
détroit.
Le tout fut une fois de plus renforcé lors de la dernière guerre mondiale au moment où les U-Boats commencèrent à longer les côtes américaines.
Mais dès 1943, au moment où la victoire des Alliés devenait une réelle
possibilité, les dernières batteries ne furent installées, mais jamais armées.
Avec l'arrivée des missiles et de toutes
les nouvelles technologies, le fort est vite devenu obsolète. Il fut fermé en
1947.
Un fait tout de même intéressant , au départ il fut
construit par des esclaves noirs. Après il devint une avenue de liberté pour finalement
être défendu par le US Colored Troops.
En 1886, Geronimo et 15 autres Indiens Appaches y furent
incarcérés.
Voilà pour la petite histoire.
En après-midi, nous voici de nouveau sur la plage. Une mer
plus agitée et toujours aussi belle. Le sable de la plage est si blanc, mais
pourquoi ?
Ce sable blanc fut à l’origine du granite du sud-ouest des
Appalaches. Avec le temps, l’érosion et sa migration vers le sud, poussé par les courants des rivières coulant
vers l’océan, il a fini sa course sur ces plages. Bref, c’est ce quartz qui a
survécu à ce long voyage qui recouvre ces plages et leur donne cette apparence
de sucre moulu.
Une fin de journée des plus agréables. Nous partageons
l’apéro avec Sylvie et Pierrôt. La bonne humeur, les anecdotes, un peu de nos
histoires respectives voilà un cocktail des plus amical. Le temps passe vite,
une bière, deux bières …les sujets semblent inépuisables.
Nous avons certainement des atomes crochus… ceux du voyage,
de la découverte, des projets de futurs d’itinéraires…
Luna le chien et le chat nous ont tenu gentiment compagnie…
même au moment où ce gros "amarillo"est venu nous saluer.
Camper dans des state parks, c'est quelquefois apprendre l'histoire. J'aime d'autant qu'elle est inconnue pour nous gens du mord.
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