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dimanche 25 mars 2018

FORT PICKENS THE COAST ARTILLERY



24 mars


L’homme, sa protection,  ses  conquêtes, ses guerres.  Il en fut ainsi depuis toujours. Fort Pickens s’inscrit dans la logique de la protection de la stratégique Baie de Pensacola.










Les Américains apprirent dès 1812 l’importance de bien protéger leurs ports lorsqu’ils purent garder au large du port de Baltimore les flottes britanniques.























 Il en fut de même lorsque les forces de l’Union s’emparèrent des principaux ports sudistes lors de la guerre civile de 1861. 

Au départ, Fort Pickens fut construit en maçonnerie . C’était l’époque du boulet unique tiré par un canon  ennemi. Progressivement, les armes d’attaques ont évolué ainsi que, bien sûr, celles pour se défendre.








 Au Fort Pickens on peut voir cette évolution. Plus tard, on y installa des « huge guns » protégés par des installations de béton. On ajouta des mines dans le détroit. 








Le tout fut une fois de plus renforcé  lors de la dernière guerre mondiale au moment où les U-Boats commencèrent à longer les côtes américaines. 









Mais dès 1943, au moment où la victoire des Alliés devenait une réelle possibilité, les dernières batteries ne furent installées, mais jamais armées. Avec l'arrivée des missiles et de  toutes les nouvelles technologies, le fort est vite devenu obsolète. Il fut fermé en 1947.





Un fait tout de même intéressant , au départ il fut construit par des esclaves noirs. Après il devint une avenue de liberté pour finalement être défendu par le US Colored Troops.











En 1886, Geronimo et 15 autres Indiens Appaches y furent incarcérés. 












Voilà pour la petite histoire.








En après-midi, nous voici de nouveau sur la plage. Une mer plus agitée et toujours aussi belle. Le sable de la plage est si blanc, mais pourquoi ?
Ce sable blanc fut à l’origine du granite du sud-ouest des Appalaches. Avec le temps, l’érosion et sa migration vers le sud,  poussé par les courants des rivières coulant vers l’océan, il a fini sa course sur ces plages. Bref, c’est ce quartz qui a survécu à ce long voyage qui recouvre ces plages et leur donne cette apparence de sucre moulu.
Une fin de journée des plus agréables. Nous partageons l’apéro avec Sylvie et Pierrôt. La bonne humeur, les anecdotes, un peu de nos histoires respectives voilà un cocktail des plus amical. Le temps passe vite, une bière, deux bières …les sujets semblent inépuisables.
Nous avons certainement des atomes crochus… ceux du voyage, de la découverte, des projets de futurs d’itinéraires…





Luna le chien et le chat nous ont tenu gentiment compagnie… même au moment où ce gros "amarillo"est venu nous saluer.

1 commentaire:

  1. Camper dans des state parks, c'est quelquefois apprendre l'histoire. J'aime d'autant qu'elle est inconnue pour nous gens du mord.

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