La température nous rappelle que nous sommes bien sur la route du nord. Gros contraste avec les jours précédents. Il faut sortir sa petite laine et nous ne sommes qu’en Virginie.
Au programme de la journée : visite de la ville historique de Williamsburg et du centre historique de Richmond.
Nous débutons la journée par la « Colonial Williamsburg ». C’est une cité restaurée de XVIII siècle qui accueille plus d’un million de visiteurs par an en provenance du monde entier.
La cité historique a une longueur d’environ deux kilomètres et est constituée de 88 bâtiments publics originaux, de 50 autres bâtiments restaurés ainsi que de 36 hectares de jardins et d’espaces verts aménagés selon leur apparence coloniale.
En fait, c’est un musée vivant consacré aux origines de l’idée de l’Amérique avant que n’existe les États-Unis d’Amérique. De 1699 à 1780, Williamsburg fut, avant Richmond, la capitale coloniale du bastion le plus large, le plus riche et le plus peuplé de l’Empire britannique.
Il est possible d’acheter des billets pour visiter certains bâtiments ou participer à certaines activités comme il est aussi possible d’y circuler à pied. Les voitures y sont interdites.
Nous y sommes arrivés très tôt, nous étions presque seuls, l’illusion d’entrer dans une autre époque fut remarquable.
Richmond fut l’ancienne métropole sudiste, capitale des États confédérés de printemps 1861 à celui de 1865. Sa région fut le théâtre de nombreuses batailles. Elle était un centre névralgique dû entre autres à sa capacité industrielle. Nous pouvons y visiter le Civil War Gateway et le Tredegar Iron Works où furent fabriqués de nombreux canons et de nombreuses pièces d’artillerie.
Ceux-ci sont situées face à la James River le long de laquelle nous pouvons emprunter le Canal Walk. Un beau sentier piétonnier d’environ 2 kilomètres.
Comme la ville fut bombardée et incendiée, il ne reste que peu de vestiges du passé. Par contre le Capitole, la maison du Gouverneur, quelques bâtiments et plusieurs bronzes rappellent son passé historique.