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dimanche 13 septembre 2020

FORESTVILLE ET SAULT-AUX-MOUTONS

12 septembre 2020

Le Soleil se lève sur le fleuve. Une belle journée de fin de saison s’annonce. Elle sera superbe !
C’est avec un pincement de coeur que nous quittons le Parc Nature de Pointe-Aux-Outardes, non sans avoir remercié les responsables pour la chance que nous avons eu de pouvoir profiter de ce merveilleux parc. 


Nous faisons route vers les Grandes-Bergeronnes. Un premier arrêt s’impose, Forestville.


Une ville reconnue pour ses kilomètres de plage de sable fin, pour son passé historique ainsi que pour le tournage du film « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert ».
En bordure du fleuve, nous pouvons donner un coup d’oeil à quelques vestiges de l’âge d’or de l’exportation de la « pitoune »  pour les usines de pâte et papier.

Ici, les glissades qui servaient à faire voyager le bois vers le port pour le chargement des bateaux.


En passant, vous pouvez lire aussi le livre... 
Un arrêt au village de Longue-Rive où se dévoile avec les vestiges du moulin à scie datant du XIXe sciècle, la chute de la rivière Sault-au-Mouton.


Ici aussi on acheminait le bois à l’aide de glissades d’eau. Peut-être sont-elles les ancêtres de nos parcs aquatiques...


Une  petite randonnée nous conduit à une passerelle d’où nous avons une belle vue sur les chutes.



Il est temps de filer vers le camping du Paradis Marin des Grandes-Bergeronnes. Les baleines nous y attendent à coup sûr !!!



En espérant que ce cargo n’aura pas fait fuir tous les cétacés du fleuve ...



Pas une minute à perdre, on s’installe et  je fonce vers le rivage . Je suis chanceux, j’ai déjà de la belle visite ...



Oups, celle-ci semblait carrément foncer vers moi ...



Tout à coup au loin j’aperçois  de l’agitation sur l’eau... Mais ça bouge, ça bouge même beaucoup et cette agitation se rapproche...
Une « meute » de loups-marins... se déplace vers l’aval. Ils sont certainement à la chasse d’un banc de poissons.


Clin d’œil  de mon poste d’observation...

Voici  ce sont les dernières photos de cette courte escapade  sur la Côte-Nord. Nous serons de retour à la maison demain. Ce fut court mais intense. Nous revenons avec d’excellents souvenirs et un goût certain d’y revenir.
LA CÔTE-NORD  À  VOIR ET À  REVOIR !!!!


samedi 12 septembre 2020

POINTE-AUX-OUTARDES ( 2 )

11 septembre 2020

Une journée tout en douceur. 
Elle commence par une bonne “jasette” avec nos voisins de “camping-sauvage” . En fait, nous étions quelques camping-car sur le stationnement du parc pour y passer la nuit. Bref, une opportunité de parler de quelques expériences de voyages. Une belle rencontre... Avec des pros d’ornithologie...

Nous sommes sur la route du sud.  Ici, un long ruban d’asphalte découpe la forêt.


Une certitude, les activités des uns ne ressemblent pas nécessairement aux activités des autres...


 Un rappel, au passage, de l’importance de l’hydroélectricité... ici, sur la Sainte-Marguerite.

 
Cap sur Pointe-des-Monts.  Une pointe de terre , isolée s’avance dans l’immensité du fleuve.
À peine quelques résidents, une petite église et son illustre phare. 




 Le phare et son musée sont fermés ...cause de Covid...il nous est tout de même  possible de s’en approcher et de prendre toutes les photos que nous souhaitons.



La passerelle est fermée mais à marée basse, comme ce matin, il était facile d’avoir accès au site.



Pour celles et ceux qui suivent notre blog, les assidus, cette photo vous rappelle certainement quelque chose. Elle est semblable à celle que nous y avons mise il y a quelques jours. Pour cause, nous sommes de retour au parc nature de Pointe-aux-Outardes. POURQUOI ? 
En fait, nous avions comme objectif de nous installer à Pointe-Lebel. Nous y sommes allés.  Nous y avons circulé pour la découvrir. Nous nous sommes rendus au camping que nous avions ciblé. Mais voilà, nous n’aimons pas l’endroit... Trop gros, trop serrés les uns sur les autres, pas de vue sur le fleuve...pas...
Bref, il ne fut pas difficile de nous convaincre de faire un peu plus de route pour retrouver le beau et incroyable parc de la nature de Pointe-aux-Outardes.                              Pour les amateurs...il y a une piste cyclable qui relie les deux « Pointes ».



Chanceux, il reste une place pour nous... Les responsables sont eux-mêmes étonnés qu’il y ait autant de monde rendu à cette période de l’année.                             L’effet “Covid” et “Bonjour Québec” en sont certainement la cause.



Sans perdre une minute, vu l’heure avancée, je suis parti en randonnée sur les sentiers ainsi qu’en bord de mer.  
QUE DU BONHEUR !!!


Près de deux heures de marche dans ce décor idyllique sans croiser une seule personne... 



À marée basse, comme aujourd’hui, la plage devient immense et à perte de vue. Un vrai plaisir !!!


Que le bruit des vagues et un horizon sans fin pour me tenir compagnie.
 
« SEULS AU MONDE !!! 
Un bonjour spécial aux responsables du parc. Merci pour votre gentillesse, votre implication pour faire de ce parc l’un des plus beaux du Québec.

Demain, nous retournons aux Grandes Bergeronnes pour y refaire l’observation des baleines... en fait, je devrais dire pour essayer de voir une baleine...



vendredi 11 septembre 2020

BASSE CÔTE-NORD

10 septembre 20

Pluie et grisaille ...décidément aujourd’hui le thème de la journée sera l’eau.


Nous pourrions également l’intitulé “d’une rivière à l’autre...

Combien de rivières , du versant est, se jettent dans le fleuve St-Laurent ? Ce n’est pas un appel à tous, elles sont tout simplement très nombreuses...


Elles portent des noms évocateurs tels la rivière à la Chaloupe, à la tortue, aux Cascades, la Moisie, la Romaine etc. Bref, un florilège aquatique...



Tiens...tiens des couleurs qui nous rappellent que la terre tourne...Fidèle à son parcours, elle nous ramène l’automne toujours un peu en avance lorsqu’on habite le “NORD”.





Cette nuit nous ferons, ici, du “boundocking”  ( camping sauvage) dans le parc municipal d’Aylmer-Whittom. Une vue imprenable sur la grande baie de Sept-Îles.




Nous sommes à proximité de cette belle petite rivière qui se jette, en cascades, dans cette grande Baie. Un petit sentier nous y mène.


Finalement, les nuages s’estompent en cette fin de journée  ...
Fin de journée sur la grande baie et son port

Ce matin, au départ, M Vibert du camping de la plage est venu nous “jaser” . La saison des touristes est bientôt terminée, place à la chasse à l’original. Ses yeux pétillaient de joie à l’idée de laisser son embarcation pour touristes ( il fait l’île Nue et aux Perroquets) pour son fusil de chasse. Bien sûr la Covid et l’approvisionnement en “papier de toilettes” les a affectés mais pour ce qui est de l”autosuffisance...pas de problème... Ici,  on peut manger de l’original à l’année longue et si l’on veut du chevreuil... Anticosti n’est qu’à 35 minutes en bateau moteur... 









mercredi 9 septembre 2020

ÎLE QUARRY ET NIAPISKAU

9 septembre 2020



 Ce matin, nous  avons rendez-vous avec le grand large de l’archipel de Mingan.  Nous voici, une fois de plus sur la route 138, la route des grands espaces, la route de la grande évasion. Immense et pratiquement vierge tels sont les mots qui me viennent à l’esprit pour décrire ces vastes étendues sauvages. 



Nous passons par Mingan. Ekuanitshit en langue amérindienne innue. Autrefois c’était un lieu de rassemblement estival pour les Innus, où de nombreuses familles se retrouvaient après avoir passé l’hiver sur leur territoire de chasse. Aujourd’hui, le village est fermé aux visiteurs ...COVID...

 Nous avons dû attendre et suivre le “pilot car” au point que nous avons eu peur d’arriver en retard pour notre départ d’excursion.


Nous voici à Havre-Saint-Pierre. Une ville moderne, accueillante et encore en pleine croissance. Notre pilote de bateau nous a fait la remarque suivante : ici si tu veux travailler, tu travailles...” Un point d’intérêt, l”accent acadien des locaux. D’ailleurs toutes les rues sont aux couleurs du drapeau acadien.



On y retrouve, tout comme à Sept-Îles, tous les services et les commerces des grandes villes du”SUD” malgré une population n’avoisinant que  3500 habitants.

C’est la ville la plus au nord de la côte et compte plus de 150 ans d’histoire. La route 138 pour s’y rendre n’a que 40 ans... Incroyable ...C’est d’ailleurs pour cette raison que ses résidents ont su garder avec fierté leur culture acadienne. C’est aussi un port important d’où partent des cargos chargés de boulettes de fer.



Tiens, on m’observe ... au moment où j’étais à photographier du quai ce grand cargo....Des loups-marins et des roquals fréquentent les eaux tout près du quai et de la marina.


Nous partons pour une grande excursion de 4 heures avec les Services Maritimes Boréale. Nous avons eu un excellent service. Accueil, bateau Zodiac, ainsi que les deux capitaines. Bien aujourd’hui, nous avons décidé de nous présenter vêtus de nos manteaux de flottaison... Oui, oui c’est plutôt frisquet ...


Une image qui parle d’elle-même...

Déjà, la beauté des paysages des îles s’installe et nous séduit.


Nous sommes accueillis, à notre descente, par une guide de Parc Canada. C’est la même qui animait hier à l’île Nue. Toujours aussi enthousiaste et professionnelle. Nous optons pour le sentier de la grève. Nous avons 2 heures pour effectuer la boucle de 3,8 km. C’est parti !!!




Au détour, le décor, la topographie de l’île changent. La variété est au rendez-vous. On adore !!!



D’une beauté sauvage, une incitation à la tranquillité , au respect de ses différents habitats.



Nous avons finalement atteint la galerie des monolithes . Ces étranges sentinelles nous inspirent différentes formes tout comme le font souvent les nuages que nous aimons bien souvent confondre avec nos propres inspirations créatrices.



Il ne faut surtout pas rater le bateau. On prend la passerelle qui nous ramènera directement de l’autre côté de l’île.


Niapiskau est réputée pour sa fameuse “Bonne Femme” ainsi que pour ses autres monolithes. Une guide du parc nous accueille une fois de plus avec enthousiasme et professionnalisme. Elle nous informe sur cette île, sa formation  et... répond aux nombreuses questions...

Ils sont là ces géants aux formes incroyables. Laissons vagabonder notre imagination...

Tiens, n’est-ce pas la madame dont on parle tant...


Monsieur “Grand Nez”

On prend le temps d’admirer... 


Sur la route du retour, le capitaine fait un petit détour par l’île Fantôme du nom d’un bateau qui y a fait naufrage. 

Demain, nous reprenons la route du sud. Choisir c’est renoncer, c’est un peu l’une de nos devises... Ainsi nous préférons revenir doucement plutôt que de se rendre au bout de la route à Kegaska.