Ce matin, nous avons rendez-vous avec le grand large de l’archipel de Mingan. Nous voici, une fois de plus sur la route 138, la route des grands espaces, la route de la grande évasion. Immense et pratiquement vierge tels sont les mots qui me viennent à l’esprit pour décrire ces vastes étendues sauvages.
Nous passons par Mingan. Ekuanitshit en langue amérindienne innue. Autrefois c’était un lieu de rassemblement estival pour les Innus, où de nombreuses familles se retrouvaient après avoir passé l’hiver sur leur territoire de chasse. Aujourd’hui, le village est fermé aux visiteurs ...COVID...
Nous avons dû attendre et suivre le “pilot car” au point que nous avons eu peur d’arriver en retard pour notre départ d’excursion.
Nous voici à Havre-Saint-Pierre. Une ville moderne, accueillante et encore en pleine croissance. Notre pilote de bateau nous a fait la remarque suivante : ici si tu veux travailler, tu travailles...” Un point d’intérêt, l”accent acadien des locaux. D’ailleurs toutes les rues sont aux couleurs du drapeau acadien.
On y retrouve, tout comme à Sept-Îles, tous les services et les commerces des grandes villes du”SUD” malgré une population n’avoisinant que 3500 habitants.
C’est la ville la plus au nord de la côte et compte plus de 150 ans d’histoire. La route 138 pour s’y rendre n’a que 40 ans... Incroyable ...C’est d’ailleurs pour cette raison que ses résidents ont su garder avec fierté leur culture acadienne. C’est aussi un port important d’où partent des cargos chargés de boulettes de fer.
Tiens, on m’observe ... au moment où j’étais à photographier du quai ce grand cargo....Des loups-marins et des roquals fréquentent les eaux tout près du quai et de la marina.
Nous partons pour une grande excursion de 4 heures avec les Services Maritimes Boréale. Nous avons eu un excellent service. Accueil, bateau Zodiac, ainsi que les deux capitaines. Bien aujourd’hui, nous avons décidé de nous présenter vêtus de nos manteaux de flottaison... Oui, oui c’est plutôt frisquet ...
Une image qui parle d’elle-même...
Déjà, la beauté des paysages des îles s’installe et nous séduit.
Nous sommes accueillis, à notre descente, par une guide de Parc Canada. C’est la même qui animait hier à l’île Nue. Toujours aussi enthousiaste et professionnelle. Nous optons pour le sentier de la grève. Nous avons 2 heures pour effectuer la boucle de 3,8 km. C’est parti !!!
Au détour, le décor, la topographie de l’île changent. La variété est au rendez-vous. On adore !!!
D’une beauté sauvage, une incitation à la tranquillité , au respect de ses différents habitats.
Nous avons finalement atteint la galerie des monolithes . Ces étranges sentinelles nous inspirent différentes formes tout comme le font souvent les nuages que nous aimons bien souvent confondre avec nos propres inspirations créatrices.
Il ne faut surtout pas rater le bateau. On prend la passerelle qui nous ramènera directement de l’autre côté de l’île.
Niapiskau est réputée pour sa fameuse “Bonne Femme” ainsi que pour ses autres monolithes. Une guide du parc nous accueille une fois de plus avec enthousiasme et professionnalisme. Elle nous informe sur cette île, sa formation et... répond aux nombreuses questions...
Ils sont là ces géants aux formes incroyables. Laissons vagabonder notre imagination...
Tiens, n’est-ce pas la madame dont on parle tant...
Monsieur “Grand Nez”
On prend le temps d’admirer...
Sur la route du retour, le capitaine fait un petit détour par l’île Fantôme du nom d’un bateau qui y a fait naufrage.
Demain, nous reprenons la route du sud. Choisir c’est renoncer, c’est un peu l’une de nos devises... Ainsi nous préférons revenir doucement plutôt que de se rendre au bout de la route à Kegaska.
Quel dépaysement!
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