6 mars
Au départ, un ibis immature et une grande aigrette nous
saluent, elles nous annoncent une belle journée.
Nous prenons la route de la plage du Nord.
En bordure du sentier, un parc canin avec douche, qui dit mieux ?
Nous marcherons 5,5 km sur cette magnifique plage de sable blanc tout en
admirant cette eau émeraude. En fait, nous rendrons jusqu’au bout là où à notre
avis il faut être plus « nantis » pour s’y baigner.
Comme je le
notais récemment dans le blogue « Prendre l’Air » de Marc et Jacques,
là il faut largement plus de crème solaire et, de la bonne, ça coûte
$$$... Cette note est pour éviter d’être
surpris si un jour vous faites cette promenade jusqu’au bout de la plage qui
part du 2e Pier…
Les installations en bordure de mer...Chic !!!
LA FABLE
Elle pourrait s’intituler, l’Homme qui Voulait Rivaliser
avec l’Oiseau…
Un jour son homme, averti par sa compagne, regarde au sommet
d’un poteau. Il y voit un oiseau. À y regarder de plus près, il voit bien
que c’est un redoutable balbuzard pêcheur. Mais, que tient-il dans ses griffes
? Ça bouge et c’est gros…même très très
gros pour la taille de cet oiseau.
En regardant bien l’oiseau dans les yeux, on pouvait y lire « mon homme, ici nous sommes aux USA… All you can EAT !!! »
Son homme, un peu jaloux, se dit: je suis certain que je peux faire beaucoup
mieux que cet oiseau. Le voilà devant un défi qu’il est assuré de gagner. Sans
perdre de temps, après un léger dîner, le voilà installé au Pier 1. Il vente
très très fort, mais peu lui importe, un défi, c’est un défi.
Voilà, ça mord. C’est une première capture, désolé,rien de comparable à celle de l’oiseau.
Voilà une deuxième, une troisième, une quatrième et malgré une cinquième prise la
taille n’est toujours pas au rendez-vous.
L’obstination n’est jamais payante…le
grand vent se chargera de ramener son homme à la raison. Il en perd sa
casquette qui s’envole au large. Poussée par le vent, elle dérive. Son homme
essaie de la rattraper avec sa canne à pêche, mais il n’a pas le talent de
l’oiseau. Bien au contraire. La casquette semble perdue à tout jamais.
Comme j’aime les histoires qui finissent bien…
La casquette dérive et dérive lentement vers la plage.
Tout
à coup, surprise, plus efficace que l’oiseau, une belle sirène sort de l’eau, récupère
ma casquette pour me la remettre en main propre.
Morale, il vaut mieux regarder l’oiseau sans l’envier au
risque de perdre sa casquette.
Pour clore la journée… un autre magnifique couché de soleil !!!
J’adore la photo de Diane sur la plage!!! Comme elles sont belles ! XXX
RépondreSupprimerCoudon, c’est un classique de perdre tes chapeaux dans l’eau... te souviens-tu l’an dernier? Je me demande si en vieillissant ta tête n’est pas en train de rétrécir?... Faut dire que tu n’as jamais eu la grosse tête ! Hi hi hi un plaisir de lire ton blogue !
RépondreSupprimerPoissons pêchés... hummm pas certain... maintenant avec tous tes talents et Photoshop peut-être nous entraînes-tu dans des méandres chimériques....
RépondreSupprimerL’oiseau, lui, n’a pas eu droit à une sirène! Il semble que ce soit le propre de l’homme...
RépondreSupprimerJ'adore votre fable. Belle prise: la photo du balbuzard et son poisson, je veux dire!
RépondreSupprimerWOW! Quelle photo, l'Osprey et le poisson! Magnifique ce coucher de soleil, à Fort de Soto, on ne s'en tanne pas!
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