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lundi 30 juillet 2018

BADLANDS NATIONAL PARK

30 juillet 



Dès que nous  quittons Rapid City la route s’étire dans la plaine. Ici, les grandes étendues de cultures céréalières nous en mettent plein la vue.



Tout à coup, au loin,des silhouettes apparaissent...



Nous entrons dans « les mauvaises terres ».

Les premiers Européens à être confrontés aux Badlands furent les trappeurs français qui traversèrent cette région au début du 19e siècle. Les Américains les suivirent un demi-siècle plus tard. Les célèbres Lewis et Clark furent chargés par le Président Jefferson de passer outre le Missouri et de faire bonne impression auprès des indiens Lakota.



Ces indiens libres comme l’air...attachés aux bisons »
On dit d’eux qu’ils étaient plus soucieux de la santé de ces bêtes, dont ils dépendaient, que de leur propre bien-être.



On connaît la suite...la triste histoire des Lakota se termina par un conflit dont le résultat fut la tuerie du chef Bigfoot et de son peuple à Wounded Knee en 1890. 



Le Visitor Center est particulièrement intéresssant. Un bon documentaire, des renseignements sur la région et sur le parc, sa faune et sa flore ainsi qu’un laboratoire d’où l’on peut voir des expertes travailler sur des fossiles d’animaux préhistoriques. Cette gentille demoiselle, qui a bien volontiers accepté de se laisser photographier, nous a donné beaucoup d’informations sur son travail.

Son parc, 
c’est bien évidemment ce qui le caractérise le plus, c’est à dire, ses paysages. 



Il y a plusieurs façons  de le découvrir dont l’une d’elles, est d’emprunter la Badlands Loop Road.




On monte, on descend... des points de vue très variés.



Canyons profonds, aiguilles, tours et plateaux, une panoplie de formes et de couleurs ...


On dit que ce sont « les mauvaises terres » mais on pourrait dire d’elles qu’elles sont prodigieusement belles...



Et chose surprenante, pas si mauvaises que cela...



Cet orage, suivi de près par le retour du soleil, nous a permis de faire ces dernières photos de la journée.


























samedi 28 juillet 2018

DEVILS TOWER ET MOUNT RUSHMORE NATIONAL MEMORIAL

28 juillet 

Un matin clair et ensoleillé dumoins pour l’instant. 


Comme nous nous déplaçons vers l’est et que nous sommes toujours à « l’heure des montagnes », il fait jour très tôt. Déjà, du camping, la « Tour du Diable » s’élance dans le ciel bleu... et que dire de cette biche, matinal, et son faon.


Nous avons pris la bonne décision. Tôt le matin...nous sommes presque les premiers.
N Scott Momaday écrivit : «  Du bord de la corniche, j’aperçus la Tour du Diable dessinée contre le ciel gris comme si à la naissance des temps, le noyau terrestre avait perçé sa croûte et le monde s’était mis en mouvement .



Je vous laisse le soin de faire une recherche sur le Web pour tout savoir sur cette unique formation... mais pour faire bref, ce n’est pas une tour qui a poussé du sol... C’est un relief volcanique qui s’est formé sous la croûte terrestre et qui au fil des siècles s’est dégagé sous l’effet de l’érosion de son environnement. 



La tour domine le plateau environnant d’environ 250 à 300 mètres. 





La moitié supérieure est constituée de très beaux prismes phonolitiques. Nous en apprenons tous les jours



Des alpinistes en font l’ascension. La première femme à atteindre le sommet : Mme Rodgers en 1895 à l’aide de l’échelle confectionnée par son mari...WOW !
« Abri de l’ours » est également l’un des noms indiens de la Tour.



Nous n’étions pas seuls...



Vous auriez dû voir ces deux faons jouer et gambader autour de nous jusqu’au moment où leur maman les a appelés pour le goûter.



Une région qu’on appelle la « Pleasant Valley » et avec raison ...que de verdure et de vallons à perte de vue. 



Nous nous installons au KOA à Rapids City. Ce n’est pas notre meilleure décision. Nous sommes à 30 minutes du Mount RUSHMORE. À refaire nous opterions pour le Custer State Park. Toutefois, nous serons plus prêts du Hwy 90 que nous reprendrons demain en direction des Badlands.


 À l’origine, il s’agissait d’attirer des touristes dans le région... Nous sommes au Mount RUSHMORE National Monument.
À retenir, le stationnement est payant meme avec la passe des parcs nationaux. 5$ pour les seniors...


 
En premier plan, les drapeaux des 50 états des USA... ils forment une haie d’honneur qui nous amène au plus près de ces illustres présidents.



Un travail titanesque qui s’est étendu sur une période de 17 années.  On doit cette œuvre d’abord au concepteur: l’artiste Gutzon Borlum.

 

De remarquable, entre autres,  c’est la façon dont ils ont pu transférer, par pointage, les dimensions des maquettes sur le granit de la montagne.

90% de la roche enlevée fut par des charges explosives...qui aurait crû ?
Les photos ne sont pas super belles...il a plu, des traces blanches sont apparues et encore par moment, on ne voyait absolument rien.
Le sentier présidentiel était partiellement fermé. Le Visitor Center, très intéressant, nous a servi de refuge.


Sur la route, le village de Keystone... WOW le Far West commercial à son meilleur ...les touristes sont maintenant là, l’objectif est atteint, maintenant, essayons de les exploiter...

Demain et pour deux jours nous serons dans le Badlands National Park...donc probablement sans électricité ni wifi.






DEVILS TOWER NATIONAL MONUMENT

27 juillet

Nous laissons derrière nous Cody, Buffalo Bill et les Indiens. Nous quittons par la rue principale non sans avoir donner un coup d’œil au « Real Saloon ».



Nous nous dirigeons à l’est du Wyoming au Devils Tower National Monument.  Quelques 500 km à parcourir.



Tout au long du trajet, les paysages seront variés. Nous débutons par les plaines aux herbes jaunies. Un endroit idéal pour ces antilopes...



Où il y a de l’eau, il y a de la verdure et des cultures. Encore faut-il que la terre soit fertile et assez plane .



Sinon, des endroits de choix pour le pâturage des bêtes...



Quelques km de plaines fertiles et tout d’un coup un brusque changement . La sécheresse semble s’imposer.



La route choisie par Garmin, notre GPS, passe par le fabuleux Bighorn National Mountain.
Une vraie belle surprise. Une ascension vertigineuse, un décor à nous couper le souffle.



Un arrêt s’impose au Visitor Center en haut du col.


Les chutes sont intéressantes surtout que l’eau finit par s’écouler tout au fond de ce profond canyon. Dommage que la photo ne rende pas la réalité .



Nous poursuivons notre traversée de ce National Forest. « Garmin » nous indique plus de 2800 mètres et il y a de la construction. Un fois de plus nous devons attendre patiemment le « Pilot-Car ».



Parfois, avec leur pelleteuse, les ouvriers travaillent en équilibre sur le bord de la falaise. Un vrai « cirque-routier... »



Le Devils Tower est un peu reculé, certainement connu des alpinistes et de certains touristes comme nous . Ce que nous ne pensions pas, c’est de retrouver autant de personne en cette fin d’après-midi faire la file pour entrer... Rien à voir avec lac Louise, lac Moraine etc. mais tout de même une petite surprise. Nous avons finalement trouver un beau site de camping sans difficulté. Il faut croire que tous ces gens ne sont venus que pour prendre une photo de cette tour étrange.
Pour nous, ce sera repos et contemplation ...demain matin, nous irons faire une randonnée autour ce ce mythique endroit.





Une Ranger, de passage dans le camping, nous invite à un spectacle country au théâtre du parc. Nous sommes quelques spectateurs sous un ciel orageux.
Une très belle performance qui se termine sous le parapluie ...et la course pour revenir au Navion sous les éclairs....

CODY

27 Juillet



Tôt ce matin,  nous quittons le Grand Teton National Park pour remonter vers le Yellowstone NP d’où nous sortirons par la porte d’entrée Est.  Bref, nous prenons la direction de CODY.
Un dernier clin d’œil au lac Yellowstone. Je devrais dire l’immense lac. Celui-ci s’est créé à même le cratère lors de cet incroyable irruption volcanique... Parfois en bordure du lac, on peut voir des fumerolles qui rappellent que le magma n’est pas très loin en profondeur.



Nous devons prendre une fois de plus un peu d’altitude, aux alentours de 2500 mètres,  avant de commencer à redescendre afin de sortir des limites du parc.
En passant ( pas de photo tristounette), nous pouvons voir les séquelles de l’immense feu e 2007. Nous y étions et avons dû passer lorsqu’il n’était pas encore complètement éteint .



Plus bas, le paysage change progressivement...



La route se fait belle...en fait, on considère ce CODY Scenic Road comme l’une des plus belles routes des USA. 
Nous sommes d’accord, elle est vraiment très belle !



Des collines verdoyantes, des ranchs , une rivière de montagne... un vrai cocktail de beautés...


Des formes étranges apparaissent, elles interpellent notre imagination...



Cette rivière, c’est la Shoshone. À la fin du 19e siècle, les immigrants en quête d’une terre fertile s’installèrent dans la région. Ils constatèrent rapidement qu’il leur fallait de l’eau, beaucoup d’eau pour assurer et améliorer leur productivité. Il fallu dompter cette rivière, bref, bâtir un barrage pour créer un immense réservoir. 
Un projet titanesque pour l’époque. Ce barrage allait devenir le plus haut du monde... 325 pieds, pour un certain temps.
Sur la photo, cette navette conduite par un bénévole, nous conduit gratuitement au Visitor Center. On s’amuse !!!



C’est en 1897 et 1899 que le Colonel William F. ( Buffalo Bill) Cody et ses associés ont acquis le droit pour irriguer l’endroit. Ils n’ont pas trouvé le capital et ont dû renoncer à leur projet... La construction a commencé en 1905 et fut terminé en 1910. Il fut surélevé et terminé en 1993.



Dans la région et dans le monde le nom de Cody rime avec Buffalo Bill. Nous voici à Cody...une ville qui s’enrichit certainement grâce à la notariété de cet homme qui a laissé sa marque.
Une fois installés, nous partons à la visite du Buffalo Bill Center of the West.  Ce musée est en fait cinq musées en un. Nous les visiterons tous sauf celui du Cody Firearms . Aujourd’hui, pas de temps à perdre pour les armes...


Il a marqué son temps ... on le connaît grand chasseur de bisons mais moins comme homme d’affaires. À une époque il gagnait plus 500 000$ ...
Il avait son « show »...OF THE WEST...



Il était grand metteur en scène, plusieurs photos d’époque nous le laisse bien voir.. 
S’il a fait beaucoup d’argent, il a fini aussi par se ruiner. Il avait certainement un égo surdimensionné.




Au Jenny Lake, récemment, j’ai rencontré un homme qui dans sa jeunesse lisait ces publications présentées dans la section Buffalo Bill Museum. Il était vraiment content de se retremper dans sa jeunesse...







Le Draper Museum of Natural History est tout nouveau. Tous les animaux de l’État y sont très bien présentés...ils ont parfois l’air bien réels.



À l’extérieur, quelques terrasses agrémentées de sculptures et même de cet aigle que nous reconnaissons bien....




Sans aucun doute, ce musée consacré aux indiens demeure notre favori. 



Il vaut la peine de s’y attarder. Il y a tellement à voir et à apprendre ...



Des habits, des outils, des armes, leurs habitations, leur culture...



Un grand plaisir que de s’y promener et de faire des découvertes.



Un clin d’œil aux années cinquante, au début des émissions télé en noir et blanc ...Roy Rodgers, Long Ranger, Aigle Noir...




Demain, nous parcourerons au-delà de 500 km pour admirer la célèbre et unique Devil Tower.